Avant toute chose, ouvrons une rapide parenthèse culturelle : à toute personne lisant ces lignes, nous ne saurions que trop conseiller
l'acquisition et la lecture de « Dracula » l'œuvre maîtresse de l'écrivain irlandais Abraham STOKER
(dit Bram STOKER) datant de 1897. En effet, il s'agit là sans nul doute de l'inspiration majeure qui mena à la création du jeu
qui nous intéresse et qui en posa les bases principales.
La trame de cette histoire est la lutte séculaire menée par la famille BELMONT contre la menace permanente que représentent les
réincarnations successives du Comte Dracula. La légende prétend que la période la plus propice au retour des forces du Mal survient de manière
cyclique et immuable à peu près tous les cent ans. Cette ère de troubles annonciatrice de malheurs est favorisée par l'affaiblissement des forces
du Bien, qui, se complaisant dans la paix et l'insouciance, finissent par manquer de vigilance et baisser leur garde.
La traduction littérale du titre original Akumajô Dracula peut être « Le Château du Démon Dracula », ainsi, on peut interpréter le
titre américain et européen comme une contraction des mots Castle « Château » et Transylvania « Transylvanie » en
Castlevania. Dans cette saga, Castlevania est le nom tristement célèbre du château, repaire du Comte Dracula, émergeant mystérieusement des
ténèbres à chaque retour de son maître et auquel il semble lié par une puissante magie.
Notons que dans la version japonaise originale, la lignée de chasseurs de vampires répond au patronyme de BELMONDO.
Les détails de la genèse de cette aventure nous sont contés dans « Castlevania - Lament of Innocence », sorti sur Playstation 2 le jeudi 27 novembre 2003 sur l'archipel nippon. Il y est question de Leon BELMONT qui, en l'an de grâce 1094, fit la promesse solennelle que lui et sa descendance consacreront leur vie et leur énergie à repousser les forces du Mal et ce, aussi longtemps que nécessaire. La lumière est également faite sur l'origine de Dracula et sur le sacrifice qui permit la création du fouet magique propre à la dynastie des BELMONT, le bien nommé « Vampire Killer ».
C'est donc en 1986 que vit le jour le premier jeu d'une série dont le nombre de fans toujours croissant à travers les années, attend avec gourmandise la sortie du dernier opus sur les consoles du moment. Le succès du jeu ne doit rien au hasard. En effet, Konami a su allier un scénario classique mais efficace et un univers gothique saisissant avec un protagoniste charismatique, des créatures mythiques et le tout agréablement bercé par une bande-son envoûtante. Ces différentes qualités demeurent aujourd'hui encore la base sur laquelle se fondent les derniers nés de la licence, auxquelles s'ajoutent successivement améliorations techniques, enrichissement de scénarios et ajout de personnages. Cette savante alchimie a permis au titre de gagner ses lettres de noblesse dans l'impitoyable univers des jeux vidéo et ce, malgré une jouabilité critiquable associée à une maniabilité relativement sommaire. Notons encore que le jeu est assez court mais d'une difficulté compensant largement cette lacune. Arriver au terme de l'aventure est une tâche relevant du haut fait d'armes, dont les rares joueurs ayant réussi l'exploit forcent aujourd'hui encore l'admiration de leurs pairs. En effet, malgré des continus illimités, aucune sauvegarde ni aucun mot de passe ne viennent ici vous prêter main forte et vous ne pouvez compter que sur votre indéfectible détermination pour espérer arriver au bout de cette quête des plus ardues.
Le jeu étant très linéaire, il n'est donc nul besoin ici d'en proposer une solution. Nous allons simplement en expliquer succinctement le
principe, décrire les lieux traversés et nous attarder sur les boss rencontrés en proposant humblement une manière de vous en défaire au mieux.
En effet, Castlevania, le château au sein duquel vous évoluez comporte six niveaux, composés chacun de trois stages délimités par des portes.
Chacun desdits niveaux représente une ou plusieurs parties de la demeure et est gardé par un boss qu'il vous faudra bien évidemment éliminer
pour passer au niveau suivant.
Précisons encore que les créatures dévouées au Comte Dracula et les pièges tendus à votre encontre ne constituent pas vos seuls obstacles : comme
si tout cela ne suffisait pas à votre peine, vous avez également ici à mener une course effrénée contre le temps. Un chronomètre, égrainant
inlassablement les secondes, rythme ainsi votre progression, vous obligeant à aller constamment de l'avant.
Entre chaque niveau, une petite scène cinématique vous est proposée. Notre héros y est représenté marchant vers sa prochaine destination, avec
en fond, la carte du château indiquant l'emplacement du prochain boss par une chauve-souris.
Ce dossier Castlevania 1 (Akumajo Dracula) sur Nes contient comme d'habitude (et surtout) une soluce rédigé avec verve par DarkAlucard68
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